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Notions fondamentales du Salut en Jésus Christ

Note : Le but de ce document n’est pas de te dire à toi, chef ou formateur, comment animer et faire passer le message de l’évangile aux jeunes, mais simplement de faire un rappel des notions fondamentales du salut en Jésus-Christ. Ce document est extrait de « Maintenant que tu crois » ( O.G.)

Nous ne pouvons connaître la pensée de Dieu au sujet de lui-même et au sujet de l’homme que par la Bible, Parole de Dieu (2 Timothée 3.16-17).

Un seul Dieu mais trois personnes


D’après la Bible elle-même, la contemplation de l’univers devrait amener les hommes à la conclusion qu’il existe un Créateur (Romains 1.20 ; 11.36 ; Psaume 19.2). Puisque tu lis cette fiche, tu es certainement bien au clair là-dessus, mais il vaut la peine d’examiner ce que la Bible dit de ce Créateur.

Le Dieu de la Bible est unique (Deutéronome 4.39 ; 6.4 ; 1 Timothée 2.5 ; etc. Le fait qu’il soit le Créateur démontre qu’il pense, qu’il a une intelligence et une volonté, qu’il choisit, qu’il agit selon un plan. Toutes ces qualités prouvent que Dieu est une personne, et non une simple force (cf. Ésaïe 46.9-10 ; Jérémie 23.18-20 ; Psaume 33.11). De plus, Dieu a des sentiments : il aime (Matthieu 3.17 ; 1 Jean 4.8-10), il est sensible (cf. Jérémie 31.20), il est miséricordieux (Éphésiens 2.4 ; Psaume 145.8-9).

Comme toute personne, Dieu a la capacité de communiquer et de parler aux hommes (Genèse 1.28 ; Hébreux 1.1-2 ; etc. Nous ne connaissons pas Dieu par une étude scientifique ou une déduction logique, mais par une révélation de sa part.

Le Dieu de la Bible est absolument un dans son Être (Jean 14.9), mais il existe en trois personnes distinctes, appelées Père, Fils et Saint-Esprit (Matthieu 28.19 ; 2 Corinthiens 13.13 ; Jean 15.26 ; Matthieu 3.16-17 ; 1 Pierre 1.2 ; etc.)

Les trois personnes de la Trinité sont divines :
• Le Père est Dieu selon Jean 6.27 et Jude 1 ;
• Le Fils est Dieu selon 1 Jean 5.20 et Hébreux 1.8 ;
• Le Saint-Esprit est Dieu selon Actes 5.3-4 et 1 Corinthiens 3.16.

Les trois personnes de la Trinité sont distinctes (cf. Marc 1.9-11 et Jean 14.16-17), bien qu’aucune n’agisse indépendamment des autres (Jean 5.19 ; 10.28-30 ; 16.13-15).

Dans la Bible, Dieu nous révèle ses attributs (ou « qualités ») :
Dieu est Esprit : Jean 4.24.
Dieu est éternel :Psaume 90.2 ; 93.2 ; 92.9 ; Genèse 21.33 ; Apocalypse 1.8.
Dieu sait tout (omniscience) : Psaume 139.2-4 ; Jean 16.30 ; Hébreux 4.13 ; 1 Corinthiens 2.10.
Dieu est tout-puissant (omnipotence) : Apocalypse 1.8 ; Genèse 17.1 ; Luc 1.37 ; Psaume 115.3 ; 1 Chroniques 29.11-12.
Dieu est présent en tout lieu (omniprésence) : Psaume 139.7-12 ; Jérémie 23.24 ; 1 Rois 8.27 ; Actes 17.24,27. Mais attention : Dieu se distingue du monde et des êtres qu’il a créés (cf. Ésaïe 59.1-2 ; 55.8-9 ; Psaume 8.4-5) !
Dieu est infini : Psaume 145.5 ; 104.1 ; Éphésiens 1.19 ; Romains 11.33-34.
Dieu ne change pas (immuabilité) : Malachie 3.6 ; Jacques 1.17 ; Hébreux 13.8.
Dieu est saint : Ésaïe 6.3 ; 1 Pierre 1.15-16 ; Actes 2.27 ; Romains 1.4.
Dieu est juste : Deutéronome 32.4 ; Psaume 145.17 ; Apocalypse 15.3.
Dieu est amour : 1 Jean 4.8-9,16 ; Tite 3.4 ; Éphésiens 3.19 ; Romains 15.30.

(Ces attributs s’appliquent indifféremment aux trois personnes de la Trinité.)

Les trois personnes de la Trinité sont impliquées dans l’œuvre du salut :
• Dieu le Père est Sauveur en ce qu’il a pourvu à notre salut en envoyant son Fils (Tite 3.4-5 ; 1 Jean 4.14 ; Jean 3.16).
• Dieu le Fils est Sauveur par l’œuvre de rédemption qu’il a accomplie (Tite 3.6 ; 2.13-14 ; Éphésiens 5.23).
• Dieu le Saint-Esprit participe à l’œuvre du salut en ce qu’il opère la nouvelle naissance (Jean 3.6-7 ; Tite 3.5).

Un être créé par Dieu mais rebelle

A la tête de sa Création, Dieu a voulu placer un être à son image (Genèse 1.26 ; 5.1 ; 9.6 ; Jacques 3.9). Cette particularité distingue l’homme de toutes les autres créatures de la terre. Naturellement, en tant qu’être créé, l’homme est limité et n’aura jamais les attributs de Dieu, mais, comme Dieu, il a une personnalité ; de plus, il a reçu l’autorité sur la Création (Genèse 2.20 ; Jérémie 18.3-4 ; Colossiens 1.9 ; 2 Pierre 1.21 ; Josué 24.15,22 ; Jean 13.34 ; Ecclésiaste 3.11 ; Genèse 1.28b ; Psaume 8.7 ; Jacques 3.3).

Dieu créa l’homme parfait, moralement et physiquement (Genèse 1.31). Il lui accorda de nombreux privilèges :
• Il lui permit d’être en communion avec son Créateur (Genèse 3.8-9).
• Il lui laissa la liberté de se tourner vers lui ou de s’éloigner de lui (Genèse 2.16- 17 ; Matthieu 23.37).
• Il le bénit (Genèse 1.28) exprimant ainsi qu’il lui accordait sa faveur et désirait son bonheur.
• Il prit soin de lui et lui accorda un environnement agréable (Genèse 2.8-14,18)

Adam et Eve ont donc reçu de Dieu la liberté de rester attachés à leur Créateur ou de se détourner de lui. Pour qu’ils puissent exercer cette liberté, Dieu a placé dans le jardin d’Éden l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 2.8-9). Dieu leur a également donné la capacité de choisir en les avertissant des conséquences de leur choix (Genèse 2.17). Jouissant de ces deux qualités, Adam et Eve étaient donc responsables de leur décision. Le choix d’Adam et Eve n’a pas porté seulement sur le fait de manger ou non un fruit, mais avant tout sur celui de rester attachés à Dieu ou de se détourner de lui.

Satan a jeté le doute sur la parole de Dieu (Genèse 3.1) ; il a menti à Eve en ce qui concerne les conséquences de la désobéissance à Dieu (Genèse 3.3-4 et Jean 8.44), et a jeté le discrédit sur Dieu en laissant entendre qu’il les privait de quelque chose de meilleur, suscitant en eux l’orgueil de devenir comme Dieu (Genèse 3.5).

Adam et Eve se sont détachés de leur Créateur et ne lui ont plus fait entièrement confiance. Ils ont recherché d’abord un intérêt personnel (« ouvrir l’intelligence ») et leur propre gloire (« être comme Dieu »). Ils n’ont pas pris garde aux conséquences de leur acte (cf. Proverbes 14.12), mais ont cédé à la tentation et désobéi à la parole de Dieu.

Les conséquences de cette désobéissance sont dramatiques, car par elle le péché est entré dans le monde (Romains 5.12), bouleversant totalement l’ordre dans la création de Dieu. Ses effets se font sentir dans les domaines physique (souffrance, maladie, mort, etc.), spirituel (rupture de la relation avec Dieu, esclavage de Satan, etc.) et moral
(connaissance du bien sans pouvoir l’accomplir, du mal sans pouvoir s’en libérer, etc.).

La chute n’a pas détruit l’image de Dieu dans l’homme, mais l’a fortement altérée. L’homme dispose encore des facultés que Dieu lui a données mais, à cause de la chute, il est enclin à en user pour le mal (Romains 1.23 ; Éphésiens 4.18 ; Juges 17.6). Pourtant, en utilisant sa capacité d’apprécier et de choisir, l’homme peut opter pour ce qui est selon Dieu ou le refuser (Josué 24.15 ; 1 Thessaloniciens 1.9 ; Jonas 1.2-3 ; 2 Thessaloniciens 1.8 ; 2.12).

Mais Dieu n’a pas abandonné l’homme : au moment où celui-ci est tombé dans le péché, Dieu est intervenu et a fait une promesse (Genèse 3.15) qui a été accomplie par Jésus-Christ (Romains 5.15-21).


Un Salut donné par Dieu

Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils. Jésus est venu ici-bas dans le but de s’offrir en sacrifice à la croix, d’y mourir pour permettre le pardon des péchés de tous ceux qui croient en lui (Matthieu 26.28 ; Hébreux 9.22,26 ; Luc 24.46-47) et de les justifier par sa mort et sa résurrection (Romains 5.8-9,19b ; 4.25).

Ce n’est qu’en s’appropriant par la foi l’œuvre de Christ que l’homme est justifié par la grâce de Dieu (Romains 3.24 ; 5.1-2) et qu’il peut entrer dans le royaume de la lumière (Colossiens 1.12-14).
Cette appropriation a lieu en plusieurs étapes, certaines d’entre elles étant quasiment simultanées.

On peut distinguer :

  • La conviction de péché, ou prise de conscience personnelle de son état de péché (Jean 16.8 ; 1 Timothée 1.13, 15).
  • La repentance, ou changement de disposition intérieure à l’égard du péché et de Dieu, avec le regret profond de l’avoir offensé (2 Corinthiens 7.10 ; Actes 26.10 ; Actes 17.30).
  • La confession, acte par lequel l’homme reconnaît son péché et exprime à Dieu ses sentiments de tristesse et de regret (1 Jean 1.9 ; Luc 5.8 ; Luc 15.21).
  • La foi, confiance totale en Dieu, le Créateur, ainsi qu’en Jésus-Christ, Fils de Dieu, unique Sauveur, mort et ressuscité corporellement pour expier les péchés (1 Corinthiens 15.1-4 ; Éphésiens 2.8 ; Romains 10.17 ; Actes 20.21).
  • La conversion, acte volontaire de l’homme qui se détourne du mal pour se tourner vers Dieu. Cet acte produit un changement visible de sentiments, d’ambitions, de langage et de comportement, avec le désir de plaire à Dieu (Actes 3.19 ; Matthieu 18.3 ; 1 Thessaloniciens 1.9 ; Colossiens 3.2).
  • Le pardon, acte de grâce par lequel Dieu enlève les péchés (Actes 10.43 ;1 Jean 1.9 ; 2.12).
  • La justification, acte juridique par lequel Dieu, le divin juge, déclare juste (acquitté) le pécheur, justice ayant été faite sur un substitut innocent qui a déjà subi la condamnation, Jésus-Christ dont la justice parfaite est mise au compte de celui qui croit (Romains 3.23-26 ; 4.25-5.1 ; 2 Corinthiens 5.21).
  • La nouvelle naissance, ou régénération, acte créateur de Dieu faisant du croyant un homme nouveau. Il s’agit du don de la vie éternelle par une résurrection spirituelle ; cette vie est un don qui découle de la relation avec Dieu en Jésus-Christ. Cette vie est une participation à la vie de Dieu, la mort étant la séparation d’avec Dieu (Éphésiens 2.4-6 ; Romains 6.23 ; Jean 5.24 ; Colossiens 2.13 ; Jean 3.3). Cette nouvelle naissance étant opérée par le Saint-Esprit, la Bible l’appelle aussi « baptême de l’Esprit » (Jean 1.33 et passages parallèles. Voir aussi Galates 3.27 et Romains 6.2-4).
  • La réception de l’Esprit. Au moment de la nouvelle naissance, Dieu donne au croyant le Saint-Esprit :
    - Pour lui communiquer la vie (Jean 7.37-39).
    - Pour l’introduire dans une relation filiale avec lui (Romains 8.14-17).
    - Pour l’incorporer à l’Église (1 Corinthiens 12.13).
    - Pour lui permettre de mener une vie nouvelle (Galates 5.16-25).
    - Comme sceau qui atteste son appartenance définitive à Dieu et l’authenticité de son salut (Éphésiens 1.13).
  • L’assurance du salut. Le croyant a la certitude qu’il a reçu le salut :
    - Parce qu’il reçoit le témoignage intérieur du Saint-Esprit (Romains 8.15-16).
    - Parce que la Bible l’atteste (Jean 3.36 ; 5.24 ; 10.28-30 ; Romains 8.1 ; 1 Jean 5.11-13).
    - Parce que l’œuvre accomplie par Jésus-Christ est parfaite et pleinement suffisante (Jean 19.30 ; Hébreux 9.12-14 ; 10.14).

Remercions Dieu pour ce si grand salut, et ne laissons pas Satan jeter le moindre doute dans notre esprit : tout ce que la Parole de Dieu affirme est vrai (Jean 17.17).